Ah gla gla ! Chaque sortie hors de la maison est une séance de cryothérapie à elle seule.
Comme nous l’avions évoqué au sujet de la douche froide, passer du temps au frais est revitalisant. Ceci est valable à la seule condition que l’application de froid soit immédiatement suivie d’une réaction de chaleur. Or, le corps soumis tout le jour à un froid constant peine à se réchauffer. C’est là qu’il risque de perdre en vitalité.
Le secret de la saison est de suivre le rythme de la nature, de ralentir et de dormir. Augmenter le temps de sommeil d’1 ou 2 heures aide l’organisme à la désacidification nocturne, à la récupération et à la régénération du système immunitaire.
Multi-couches ou la technique de l’oignon
Lorsque vous sortez, habillez-vous chaudement en n’oubliant pas les extrémités, mais aussi la nuque, les avant-bras et le bas du dos.
Par la tête non couverte s’échappe jusqu’à 30% de la chaleur corporelle. Près du corps, un maillot en matière naturelle respirante évacuant la transpiration se superpose avec d’autres couches fines, mais amples. Par grand froid, un châle en laine recouvrant les épaules par-dessus le manteau évite de crisper les trapèzes.
Fréquenter le sauna et adopter une bouillotte
L’adaptation au froid dépend de réactions hormonales impliquant les glandes surrénales (au-dessus des reins) et la glande thyroïde chargée de la régulation de la température corporelle. Inutile de surchauffer son intérieur ! Il est plus intéressant de développer sa propre résistance au froid. Le sauna traditionnel sec est un excellent outil, car la séance d’1h30 permet de réchauffer l’organisme jusqu’au fond des os et de stimuler les surrénales, tout en équilibrant la thyroïde, avec l’alternance chaud-froid.
En cas de station immobile chez soi ou au travail, la bouillotte est une compagne indispensable.
Le muscle et la respiration, pourvoyeurs d’énergie
Même si le froid crée une certaine inertie, bouger et sortir tous les jours est indispensable. Le muscle produit de la chaleur, tandis que les tissus de graisse blanche la stocke. Seules les graisses brunes (celles des bébés) sont capables de thermogenèse. Et comment transforme-t-on la blanche en brune ? En s’exposant au froid ou ayant une activité physique régulière ! La marche reste l’idéal dans ce contexte de froidure. Pour les plus courageux, un bon vieux vélo sera bien plus efficace contre la congélation que les gadgets électriques à roues.
Il est important de rester en contact avec la nature et la lumière du jour. La respiration en conscience et en vidant l’air résiduel stagnant dans nos poumons participe à l’élimination des acides faibles. Autre attention à avoir : aérer les habitations et diffuser des huiles essentielles purifiantes (eucalyptys, agrumes, lavande, ravintsara, pin).
Siroter du tiède a minima
Pour aider le travail d’élimination des reins, l’hydratation ne doit pas être oubliée. Entre vent, logements chauffés et soif moins marquée, l’hiver déshydrate aussi. Il faut donc penser à boire régulièrement de l’eau peu minéralisée et tiède, des infusions (par ex. pissenlit, aubier de tilleul, piloselle) ou du jus de légumes frais, alcalinisant et reminéralisant.
Laissez le café et le thé noir de côté, ils sont pourvoyeurs d’acidité et dilatent les vaisseaux favorisant la fuite de la chaleur. S’il semble réchauffer momentanément, l’alcool est nuisible au maintien de la température corporelle : selon le même mécanisme, celle-ci diminue d’1/2 degré par fraction de 50 g absorbés.
Une alimentation non acidifiante et anti-oxydante
L’hiver est lié aux reins en médecine chinoise. Ce sont eux qui filtrent les acides forts, mais ils ont une capacité quotidienne limitée. Pour ne pas les surcharger, mieux vaut éviter les protéines animales, en particulier le soir avant le travail nocturne d’élimination. En cas de surcharge acide, les déchets entretiennent un état inflammatoire, source de frilosité.
On mettra l’accent sur les légumes cuits (soupe, cuisson douce, vapeur) ET crus (à la croque, en jus frais) pour bénéficier des vitamines, des minéraux et de la vitalité dont ils sont porteurs. Les fruits de saison (mûrs) apportent en fin d’après-midi une source de sucre et de vitamines. C’est également la saison des fruits secs et oléagineux. Epices, herbes et aromates nourrissent le « yang », à saupoudrer sans concession.
Pas la peine de forcer sur le gras, si ce ne sont des Omega 3. Leur propriété anti-inflammatoire protège les cellules des agressions. On les trouve dans l’huile de colza ou de noix, ainsi que dans les amandes et les avocats.
Une complémentation peut être utile en fer (sous contrôle), vitamine D naturelle (pas plus de 200 UI par jour pour préserver le foie) et minéraux basiques (magnésium, calcium, potassium) si leur apport alimentaire n’est pas suffisant.
Pour toute question, demandez à vos naturopathes !
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